Envie d’aider ceux qui se plaignent alors qu’on ne vous a rien demandé ? Bienvenue au club des sauveurs ! 😄
Qu’est-ce que le syndrome du sauveur ?
Le syndrome du sauveur, c’est croire que je vais sauver les autres.
Les professions médicales et thérapeutiques sont prisées des sauveurs : médecins, infirmières, psychologues, psychiatres, thérapeutes, coachs, etc.
Il est important de faire la distinction entre :
- Vouloir sauver les autres pour être aimé(e).
- Un profond élan du cœur d’accompagner les autres.
Souvent les deux se mélangent.
Le syndrome du sauveteur est basé sur de nombreuses émotions, principalement :
- Peur d’être inutile.
- Peur de ne pas être aimé.
- Peur d’échouer.
- Peur de ne pas se sauver.
- Culpabilité de ne pas aider.
- Culpabilité d’aller mieux que les autres.
Le sauveteur est l’un des 3 rôles du triangle de Karpman. Il recherche inconsciemment des victimes à aider.
Ainsi, se joue une pièce de théâtre dont les acteurs n’ont pas conscience.
Souvent, les sauveurs ont été enfermés dans l’enfance dans le triangle avec leurs parents.
Pour moi :
- Mon père était le bourreau.
- Ma mère était la victime.
- J’ai donc naturellement pris le rôle du sauveur.
Les risques du syndrome
Les conséquences des syndromes du sauveur s’observent dans la vie de tous les jours :
- Donner des conseils dès que quelqu’un a un symptôme physique.
- Rester en couple pour ne pas que l’autre souffre.
- Porter la responsabilité.
- Vouloir aider quelqu’un qui accepte pour faire plaisir.
Il existe une différence entre accompagner et sauver.
Le triangle de Karpman peut causer des dommages :
- Aider quelqu’un qui ne l’a pas demandé va à l’encontre de la loi universelle du libre-arbitre.
- Être sauveur renforce l’ego. C’est un rôle gratifiant.
- Vouloir aider l’autre à tout prix , c’est le rendre dépendant et l’empêcher de prendre responsabilité de sa vie.
- Me focaliser sur les autres, c’est négliger mes propres émotions.
Comment se libérer du syndrome du sauveteur ?
Heureusement, il est possible de sortir du rôle de sauveteur, grâce au cheminement intérieur.
Ne pas aider si l’autre ne le demande pas
Il peut être frustrant en tant que sauveur de ne pas pouvoir offrir mon aide, alors que je suis persuadé(e) d’avoir les solutions.
Toutefois, une personne qui n’a pas envie de changer (consciemment ou inconsciemment) ne changera pas.
En revanche, si une personne demande volontairement de l’aide, alors les effets pourront être bénéfiques et durables.
Prendre conscience
Les sauveteurs ne se rendent pas compte qu’ils sont atteints du syndrome.
Une prise de conscience est nécessaire pour en sortir.
Me concentrer sur moi
Vouloir sauver les autres est une façon de mettre les œillères sur mes propres blessures.
Le meilleur moyen d’aider les autres, est de m’explorer intérieurement.
J’ai les mêmes blessures émotionnelles que celles que je constate chez les autres. Je suis invité(e) à les soigner.
Bilan
Comment j’ai surmonté le syndrome du sauveur ?
- En l’acceptant.
- En prenant conscience que cette envie compulsive de sauver les autres était basée sur mes peurs.
- En me soignant émotionnellement.
- En arrêtant de vouloir aider ceux qui n’en faisaient pas expressément la demande.
Il n’y a personne à sauver, sinon moi-même.