Comment je me suis libéré de mon addiction aux femmes

Cet article s’adresse principalement aux hommes obsédés par les femmes. C’est-à-dire la plupart ! 😄

Montagne pics

Mon addiction

Je crois que depuis l’école maternelle, j’ai toujours ressenti une forte attraction pour les filles.

À partir de l’adolescence cela s’est accru, et j’ai commencé à y penser de plus en plus.

Comment je vais réussir à me faire une copine ? Est-ce cette fille m’aime bien ? Quand vais-je trouver l’amour ? Etc.

Avec mes amis, nous allions en boîte de nuit avec pour seul objectif de séduire. Évidemment la plupart du temps sans résultats probants, car nous n’osions pas draguer.

Et puis j’ai commencé à avoir des copines, et même jusque 4 en même temps à l’âge de 23 ans !

J’ai également eu des relations de plusieurs années :

  • À chaque fois que j’étais célibataire, je ne pensais qu’à me mettre en couple.
  • À chaque fois que j’étais en couple, je ne pensais qu’aux autres filles. À tel point que j’auto-sabotais mon couple.

J’ai ainsi passé presque 35 ans de ma vie à m’obséder pour les femmes, et j’ai dépensé une énergie folle.

Si j’avais mis toute cette énergie dans ma vie professionnelle, je serai millionaire !

Cela a été jusqu’à en pleurer de désespoir. Mais pourquoi tant d’obsession ?

J’ai alors pris conscience que j’avais une addiction aux femmes.

Qu’il y ait rapport sexuel ou non, cela revenait au même : j’avais besoin de ma dose féminine, et j’en voulais toujours plus.

Les causes

Pour moi, elles étaient multiples :

  • Nombreuses blessures émotionnelles, dont la peur de ne pas être aimé.
  • Nerf vague bloqué, donc en mode survie avec besoin impérieux de me reproduire.
  • Recherche de l’amour dans les autres êtres humains.
  • Cordon ombilical énergétique encore présent avec ma mère.
  • Peur de mon énergie sexuelle, donc envie de l’expulser hors de mon corps.
  • Déséquilibre yin / yang, recherche de ma part féminine à l’extérieur de moi.
  • Idéalisation de la femme.

L’acceptation

La première chose avec une addiction est :

  • D’en prendre conscience.
  • De l’accepter sans me juger.

C’est ce que j’ai fais. Alors j’ai ouvert la voie à la guérison.

Attraction sexuelle

Mes pulsions sexuelles sont héritées de ma part animale. Elles visent à la reproduction et survie de l’espèce, et sont naturelles. Lorsque je suis excité par une femme, il est préférable de l’accepter. Je peux par exemple me dire : « J’accepte que cette femme m’attire sexuellement. »

C’est ok d’être un prédateur sexuel. C’est ok d’être un séducteur. C’est ok d’être obsédé par les femmes.

Les hommes qui refoulent leurs pulsions peuvent développer des comportements incontrôlables et regrettables.

À noter que derrière l’attraction sexuelle, il y a des schémas inconscients qui peuvent être transformés.

Femme sauter

Besoin d’amour

La femme représente inconsciemment la mère. Autrement dit, lorsque je recherche une relation, je cherche inconsciemment l’amour de ma maman. Lorsque je me sens seul, cela me ramène à mon enfance, lorsque ma mère était occupée.

J’ai une dépendance à l’amour, et les femmes me permettent de combler ce besoin. Il est préférable que je me donne cet amour plutôt que de l’attendre des autres.

Comment ? Chaque fois que je me rends compte que j’ai besoin d’amour à travers une femme, je peux :

  • Me faire un câlin.
  • Envoyer de l’amour dans tout mon corps.
  • Me répéter « Je m’aime ».

Je peux également décider de couper symboliquement les besoins d’amour liés à mes parents. J’imagine des ciseaux, et je coupe ces liens énergétiques. Il s’agit d’une petite action (à ne faire qu’une fois), qui peut avoir un grand impact.

Blessures émotionnelles

Si je pense aux femmes fréquemment, cela occupe une grande partie de mes pensées. Derrière ces pensées répétitives, il y a des blessures émotionnelles. Je peux les explorer et les guérir.

Les principales blessures émotionnelles sont :

  • Peur de ne pas être aimé.
  • Peur d’être abandonné ou rejeté.
  • Peur de ne pas plaire.
  • Peur de ne pas y arriver.

Il peut également y avoir des blessures d’insatisfaction, de solitude, de souffrance.

Bien souvent, ces émotions me ramènent à mon enfance et à la relation avec mes parents. Lorsque je ne trouve pas de fille ou lorsqu’une femme me rejette, ces blessures sont réactivées et je me sens nul et seul.

C’est justement lorsque je ressens une attraction ou une pulsion, que je peux aller en moi et observer l’émotion dans mon corps.

Je découvre comment gérer mes émotions. Si cela devient trop puissant pour moi, je peux me faire accompagner d’un thérapeute ou d’un psychologue.

Action énergétique

Je me suis rendu compte que je recherchais inconsciemment ma mère à travers les femmes.

D’où mon attrait pour les poitrines.

J’ai pris conscience que si le cordon ombilical avait été coupé à ma naissance, le cordon ombilical énergétique était encore présent !

D’où ma dépendance à la femme.

Je l’ai coupé symboliquement, et cela m’a soulagé.

Croyances inconscientes

Certaines croyances inconscientes me limitent dans ma relation avec le sexe féminin, par exemple :

  • Si je plais, je suis aimé.
  • J’ai besoin d’amour.
  • Si je suis seul, c’est car je ne suis pas assez bien.

La plupart du temps, elles proviennent de mon enfance ou de mon héritage génétique. Je peux prendre conscience de mes croyances, par exemple en observant comment je répète les schémas relationnels liés à ma mère.

Mes croyances conditionnent mon comportement et mes pensées, et me limitent.

Je découvre comment enlever mes croyances limitantes.

Recherche du bonheur à l’extérieur de moi

J’ai besoin de vivre pleinement sans m’obséder. Pour ceci, je peux réaliser que je recherche mon bonheur à l’extérieur de moi : la nourriture, les activités extérieures, et… les femmes. Ce sont des compensations : je recherche une solution à l’extérieur de moi.

Les femmes sont perçues comme détenant la clef de mon bonheur. Or le bonheur est un état intérieur.

La femme est souvent idéalisée. Je projette sur elle mes désirs inconscients. Souvent, c’est l’image de la mère que je projette. Cela conduit à de la frustration, car comme ma mère, la femme n’est pas à la hauteur de mes espérances : elle ne m’accorde pas toute l’attention dont j’ai besoin, ou elle me contrôle et m’empêche de respirer.

Une solution est de guérir ma part féminine; ainsi je cesse de compenser par une addiction.

Soleil prairie

Conclusion

Que faire en cas d’addiction aux femmes ?

Principalement :

  • En prendre conscience.
  • Arriver à distinguer les causes lorsque je ressens une envie.
  • Me guérir émotionnellement.

À noter que les relations sexuelles compulsives peuvent conduire à de l’impuissance : en particulier si j’ai un rapport sexuel avec une femme qui ne me correspond pas, dans le but de combler un besoin.

La sexualité n’est pas censée être compulsive : je peux découvrir le vrai sens de faire l’amour.

Qui suis-je ?

Mon nom est Geoffrey Métais, je suis thérapeute spécialisé en émotions et traumas. Je vous aide à aller mieux et à vous épanouir.

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