Processus en cas d’émotion

Colere

Avant de lire cet article, je suggère de comprendre comment fonctionnent les émotions.

En cas de problème, j’ai plusieurs options :

  1. L’ignorer.
  2. Lutter contre, et chercher des solutions pour l’éliminer.
  3. L’accepter comme un cadeau.

La seule option qui fonctionne pour les émotions est la troisième.

En cas d’émotion, je peux respirer profondément et me laisser traverser.

Corentin ressent une colère. Il vérifie que sa respiration n’est pas bloquée. Il se dit : « J’accepte de ressentir cette émotion. » 1 minute plus tard, l’émotion est partie.

Toutefois, derrière la majorité de mes émotions, se trouve une mémoire émotionnelle.

Voici le processus d’acceptation émotionnelle que j’utilise en cas d’émotion :

Bébé qui pleure

Processus d’acceptation émotionnelle

Je peux utiliser mon intuition pour me dire comment faire la paix avec cette émotion du passé, et rétablir mon énergie.

Voici les options :

  1. Ressentir et aimer.
  2. Expirer dans le sol.
  3. Exprimer l’émotion.
  4. Identifier mes besoins.
  5. Comprendre.

Hector utilise le ressenti pour comprendre que pour cette mémoire, il a besoin d’expirer dans le sol, puis d’identifier ses besoins.

1.  Ressentir et aimer

J’observe la sensation dans mon corps.

Une mémoire émotionnelle peut toujours être ressentie dans mon corps. Si ce n’est pas le cas, c’est que j’ai bloqué le lien corps-émotion pour ne pas souffrir. Lorsque je n’arrive pas à localiser la tension dans le corps, je peux l’imaginer dans mon cœur.

J’envoie de l’amour là où je ressens de la tension.

Virginie sent une petite crispation dans la poitrine. Elle envoie de l’amour dans cette zone. Après une trentaine de secondes, la tension s’est atténuée.

2.  Expirer dans le sol

Je visualise où se trouve l’énergie bloquée dans mon corps, et je lui attribue une couleur.

À chaque expiration, j’envoie cette couleur dans le sol.

Quand je sens qu’elle est partie, je la remplace par de l’amour.

La crispation dans la gorge de Christophe se caractérise par une couleur rouge. Progressivement, il imagine qu’il envoie l’énergie bloquée dans la terre. Elle finit par se dissiper. Il met de l’amour à la place.

Rose jaune

3.  Exprimer l’émotion

Cet exercice est un jeu de rôle qui permet d’extérioriser l’émotion.

L’énergie s’est bloquée dans le passé car l’émotion n’a pas été verbalisée (aux parents la plupart du temps), et n’a pas reçu de réponse adéquate.

J’identifie la ou les émotions :

  • Tristesse.
  • Peur.
  • Anxiété / Stress.
  • Colère.
  • Culpabilité.
  • Frustration.
  • Hésitation.
  • Jalousie.
  • Préoccupation.
  • Rancœur.
  • Injustice.
  • Honte.
  • Doute.
  • Confusion.
  • Insécurité.
  • Incompréhension.
  • Abandon.
  • Inquiétude.
  • Impatience.
  • Autre.

À qui aimerais-je exprimer l’émotion ? À mon père ? À ma mère ? À quelqu’un d’autre ?

J’exprime l’émotion à cette personne, à voix haute comme si elle était là. Je peux également ajouter tout ce que j’ai sur le cœur.

Deuxièmement, j’imagine que cette personne me répond :

« J’accueille tes émotions. Rassure-toi, tout va bien se passer. Je t’accepte. Je suis là pour toi. Je t’aime. »

Ce texte est adaptable. Il s’agit de ce que j’avais besoin d’entendre au moment où l’émotion a été vécue.

Mathilde ressent de la colère et de l’injustice. Elle a besoin de parler à son père. Devant le miroir, elle dit : « Papa, je ressens de la colère et de l’injustice. Tu ne t’occupes pas de moi. » Elle imagine que son père lui répond : « Ma fille, j’accepte tes émotions. J’ai confiance en toi. Je t’aime. Je suis là pour toi. »

4.  Identifier mes besoins

Les besoins qui n’ont pas été assouvis au moment de l’émotion nécessitent d’être exprimés et intégrés.

J’identifie mon besoin :

  • D’amour.
  • D’acceptation.
  • De confiance.
  • De sécurité.
  • De compréhension.
  • Autre.

Je ferme les yeux, et j’imagine un symbole ou une image qui représente ce besoin. La première image qui surgit est la bonne.

Dans quelle zone du corps l’imprimer ?

Zoé ressent qu’elle a besoin de protection et de tendresse. L’image qui lui vient en tête est un ours en peluche. Elle l’intègre dans son cœur. Elle se sent alors plus légère.

5.  Comprendre

La plupart des mémoires émotionnelles n’ont pas besoin d’être comprises avec le mental.

Seules les blessures les plus profondes nécessitent de se souvenir de ce qu’il s’est passé.

Dans ce cas, une image de l’évènement peut surgir en tête.

Ce n’est pas toujours le cas, car je ne me rappelle pas de toutes mes mémoires, surtout avant l’âge de 3 ans.

Lorsque Hubert avait 2 ans, sa tante lui a raconté un conte. Il a eu très peur du dragon qui crachait du feu. Il n’a pas de souvenir de cet évènement. En revanche, son cœur lui s’en souvient.

L’écriture intuitive (écrire ce qui me passe par la tête sans réfléchir) est précieuse pour aider à porter à la conscience un souvenir refoulé ou oublié.

6.  Autre

Il existe un autre besoin dans le but de libérer l’énergie bloquée :

  • Laisser bouger mon corps comme il a besoin.
  • Secouer mon corps.
  • Crier.
  • Écrire une lettre symbolique à quelqu’un (que je déchire à la fin).
  • Prendre conscience de quelque chose.
  • Stimuler ou presser un point d’énergie sur mon corps.
  • Pardonner.
  • Inspirer une huile essentielle.
  • Autre.
Sauter joie

Conclusion

À quoi sert le processus d’acceptation émotionnelle ?

À aller mieux !

Ce processus peut être appliqué autant de fois que nécessaire, pour chaque émotion que je ressens.

Si la mémoire est trop profonde, il est recommandé de faire appel à un thérapeute spécialiste des émotions.

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